La lumière a-t-elle une influence sur la qualité de notre sommeil ?

Une horloge en plein coeur de notre cerveau

Au cours des dernières décennies, la chronobiologie (l’étude des rythmes biologiques) a permis de mettre en lumière les secrets du système circadien, un rythme biologique d'une durée de 24 heures environ.
Tout d’abord dans les années 1970, avec la découverte d’une horloge interne localisée dans notre cerveau au niveau de l’hypothalamus : jusqu’à la fin des années 1990, les chercheurs pensaient que seule cette horloge contrôlait l’ensemble des rythmes circadiens de notre organisme. Or, notre corps possède un véritable réseau d’horloges !
Ces horloges périphériques sont présentes à des endroits régissant des fonctions essentielles : cœur, poumon, foie, muscles, reins, rétine. L’horloge centrale située dans notre cerveau agit comme le chef d’orchestre et est la seule à recevoir l’information lumineuse transmise par la rétine.

Quel est l’impact de la lumière sur notre horloge biologique ?

La sécrétion de mélatonine, surnommée “hormone du sommeil” est précieuse pour rejoindre les bras de Morphée. Aussi, l’obscurité favorise la production de cette hormone tandis que la lumière l’inhibe en retardant l’endormissement. Une exposition à la lumière lorsqu’il fait nuit peut alors décaler les cycles de sommeil.

"On a longtemps cru que l’horloge biologique d’un travailleur de nuit s’adaptait avec le temps. Or, dans 80 % des cas, elle reste calée sur le principe d’une activité pendant la journée et d’un sommeil nocturne, tout simplement parce que l’environnement lumineux est le facteur le plus puissant."

- Claude Gronfier, chronobiologiste à l’Inserm

Le rendormissement peut aussi être affecté si vous vous levez en pleine nuit avec un éclairage trop fort*.

Quelles sont les conséquences d’une horloge désynchronisée ?

La désynchronisation de l’horloge centrale impacte les horloges périphériques avec pour risque le déclenchement de fonctions biologiques au mauvais moment. Si l’on prend pour exemple le mécanisme de digestion : manger à des horaires décalés notamment la nuit ne permettra pas une dégradation optimale des protéines et des graisses. La désynchronisation circadienne augmente, entre autres, les risques de troubles du sommeil, troubles métaboliques (obésité, diabète), troubles psychiques (anxiété, dépression).

*Chez myQuintus, nous avons le souci de respecter votre horloge biologique, c’est pourquoi nous vous conseillons le pied de lit lumineux, une lumière douce à détection de mouvements qui n’éclaire que le sol pour guider vos pas dans l’obscurité.

Sources :

- Sommeil : Les promesses de l’ombre (Libération)
- Le tic-tac de l’horloge biologique à l’honneur (CNRS le Journal)
- Dossier sur la chronobiologie (INSERM)